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Entrée dans un pensionnat américain ou ragots et comérage sont monnaire courante...
 
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 James A.Caldwell

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James A.Caldwell
Love is just a lie for kiddiing children
James A.Caldwell


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MessageSujet: James A.Caldwell   James A.Caldwell Icon_minitimeMer 6 Aoû - 15:57

PRESENTATION DE James A.Caldwell
James A.Caldwell Iconjamiedornanj



Quelques Généralités…


Nom : Andy Caldwell
Prénom(s) : James
Surnom : Aucun...Nah mais sérieusement, vous imaginez quelqu'un l'appeler Jam?
Date Lieu de Naissance :21 janvier, 1991 , en Amérique.
Nationalité & Origines: Amérique
Nom de vos parents & métier de chacun : Andy Caldwell...Mais ils sont décédés. Ses parents adoptifs sont , respectivement, ingénieur et ambulancière.

You & You

Ce que vous aimez La boisson. Pas au point d'être alcoolo, nah, James est au-dessus de ça...Mais suffisemment pour oublier, parfois, ce qui reste imprégné dans sa mémoire.
Ce que vous detestez : Le passé. Qui revient trop facilement le hanter. D'ailleurs, lorsqu'il se blesse, à des moments où la souffrance est trop grande, James a tendance à délirer.
Chanteur/Groupe Préferer : Snow Patrol
Chanson Favorite : Here with you baby
Film Favoris : Gladiateur
Serie Favorite : Le comte de Monte Cristo
Sport Preferé : Basketball



You & Waverlton


Année d’étude a Warvelton :Dernière année
Moyenne scolaire :[i] 18/20

Matière Préferé : Biologie, chimie
Matière Détesté : Physique
Activité Extra-Scolaire : Basket, photographie

You & The Other
Famille : Sa famille, hein? Il y a son père et sa mère, deux personnes géniales...Avant leurs décès. Et sa soeur, Juliet, la seule fille qui compte encore réellement à ses yeux. Des oncles, des tantes...mais qui sont sans importances, vu que tous n'ont rien voulu savoir d'eux. Alors depuis, on peut affirmer que James renie sa famille.Quant à ceux qui l'on adopté...Disons que, sans les aduler, il leurs manifeste un peu de respect.
Amitié : C'est une valeur importante pour lui. À son ancien lycée, ses meilleurs potes se nommait Jason et Alex. Or, à son déménagement, il dût rompre les ponts. Il ignore ce qui l'attend dans ce nouveau bahut, mais en faite, il s'en fout pas mal. Tant que sa soeur reste présente pour lui...
Amour : Les amours de Caldwell? Ils sont inexistants. Oh, le jeune homme a bien eu quelques relations d'un soir...Non, rectifions : il en a eu plusieurs. Mais de nuit. Le jour, il évite les filles, et n'essaye pas de les charmer. Par crainte? Non, par peur de tomber un jour dans le piège fatidique de l'amour...


You & Your Secrets…


Secret : James, en voulant se venger de ceux qui l'ont humilié à l'orphelinat, a déjà failli tuer un homme. Le mec en question a séjourné plusieurs jours à l'hôpital avant d'en ressortir paralysé.

Rumeurs ayant circulé sur vous : Parce qu'il ne fréquentait jamais de filles, on a commençé à dire que James était homosexuel. Ce qui était faux, et les malheureuses conquêtes d'un soir de notre mystérieux jeune homme ont elles-mêmes mit un terme à cette rumeur. De plus, on a déjà raconté que Caldwell était amoureux de sa soeur. Il a mit fin à cette rumeur en fracassant le nez de celui qui en était l'initiateur.
Plus Grand rève : Devenir chirurgien.
Pire cauchemard : Que son passé le rattrape. À l'orphelinat comme dans son adolescence, James a beaucoup de choses à cacher...


You & The real You



Surnom : Alex
Age :...
Ou avez-vous connu le forum : Top-site
Comment trouvez vous le design :Sympa
Code : Okaii By October

( Bon, j'me permets de sauter le carac et le physique...Mais si vous voulez vraiment que le rajoute , avertissez-moi et euh...j'vais le rajouter XD)

Histoire:
James A.Caldwell Iconjamiedornan
(*) ° LIFE IS JUST A BAD GAME




    On ne peut pas rattraper les erreurs du passé. Car l’avenir y est irrémédiablement lié. On peut regretter certaine chose, en souhaitant un retour en arrière. La nostalgie emplit alors notre cœur, sans que la réalité ne nous accorde cette permission si ardemment désiré de réparer des scènes n’ayant jamais dût exister. Vestige sans importance, sordidité d’un univers qui se déchire par leurs erreurs en continuité. Méandres invisibles qui marquent à jamais l’esprit, comme un vil rappel à l’inévitable. La chair n’oublie pas, elle ne fait qu’effacer les marques pour que d’autres y laissent leurs empreintes. Mais à chaque mot, geste et parole, elle s’élance furieusement, à la manière d’un chien qui retrouve son maître, pour rejoindre cette personne lui ayant fait connaître l’ivresse du plaisir. Le corps est une sottise, un obstacle à la liberté de l’âme. Il alourdit nos sens et nos réflexions, nous poussent aux pires bêtises pour son simple assouvissement. Dans une telle situation, le sophisme n’est-il pas de satisfaire les frasques de la bidoche ?

    « Je suis enceinte, Matthew »

    Une simple phrase qui bascule un univers, un simple mot qui est déjà porteur et responsable de l’avenir. Ce n’est pas un piège ni un tabou, seulement une réalité qu’il faut savoir accepter. Une simple nuit, un moment où les corps s’abandonnent sans se soucier des conséquences. Une femme, un homme. Deux êtres ayant succombés à la tentation, sans même éprouver ce sentiment de légèreté que l’on nomme amour. Foutaise pour les enfants, invention pour ne pas troubler les adultes débordés. Il avait disparu le matin même, ne laissant qu’une lettre signalant qu’il reviendrait le mois prochain. Étudiant en médeçine. Ce n’était ni une blonde aux lèvres pulpeuses, ni une coincée de la vie. Et la femme de 20 ans qu’elle était savait très bien que celui qui avait réchauffé son cœur temporairement ne serait qu’un amant de plus à sa liste. Mangeuse d’homme. Elle les prenait selon ses goûts, les rejetait ensuite sans vergogne ni sentiment. On la nommait Cécilia, mais ses proches aimaient à la surnommer « la Tigresse ». Sobriquet qui ne faisait que renforcer son charme légendaire et sa réputation éloquente. Lui ? Un garçon respectueux, qui avait simplement perdu le nord ce soir-là. Une armée de spermatozoïde, deux ovaires. Pas besoin de vous faire un dessin, nah?

    « Arrête de déconner, Céci »

    Un regard suppliant, exigeant un retour dans les paroles. Mais les phrases ne sont que des mots, les actions ,eux, ne peuvent pas être changées. Un timide hochement de tête, une exclamation de rage. Ce n’était pas prévu, ni désiré. Lorsqu’il était revenu, certain de retrouver une maîtresse, il avait trouvé une femme déboussolée. Perdue. Piégé dans son propre collet. Le jeu était achevé, il était temps d’assumer les actes dans toutes leurs amplitude.

    « Bordel, mais j’en veux pas moi ! »
    « Trop tard, Math. Ils sont là. »
    « Ils? »
    « Ce sera des jumeaux »


    Un arrêt, une respiration sifflotante. L’interlocuteur leva la tête, plongea son regard dans le bleu océan de celle qui l’avait envoûté comme tant d’autres avant lui. Si la cruauté portait un nom, celui des futurs bambins seraient semblables. Et si le mal devait prendre forme, le corps de cette femme en serait le bercail. Il eût une nouvelle hésitation, parcouru de ses yeux la rue miteuse où ils se tenaient. Des jacintes, des roses, des anémones et des lys bordaient l’allée. Faux décord, pour une trahison involontaire. Sa bouche qui s’ouvre enfin, après une longue réflexion :

    « Je voulais former une famille. Avoir des enfants, oui…Mais avec celle qui deviendra un jour ma femme pas une… »
    « Alors, marie-moi »
    « Pardon? »
    « Épouse-moi, et gardons-les bébés »
    « Ce n’est pas aussi simple… »
    « L’amour, pas vrai? Nous savons tous les deux que ce sentiment n’existe pas. À quoi bon nourrir des illusions? De toute façon, qu’importe ta décision, je les garderai »


    Trop tard. Game Over. Il faut baisser les armes, abandonner l’idée de gagner la manche. Se faire à l’idée de l’échec. Ils se marièrent quatre mois plus tard, à la stupéfaction de tous. Sans intérêt. Leurs univers ne se composaient pas de pétales de fleurs mais d’ardents anthracites lancée à la dérobée dans le but de blesser l’autre. Pourtant, après 3 semaines de vie commune, la situation s’améliora. Matt passa enfin aux aveux, lui confiant certains évènements de son passé. Et étrangement, cette marque de confiance eût raison de la résistance de la belle, qui se faisait colérique pour éviter de succomber au charme de ce naïf époux. Vînt la naissance, le bonheur du couple. Une histoire romantique, en somme. Qui serait sûrement agréable à raconter dans un roman à l’eau-de-rose. Mais le récit qui importe, est celui d’un autre jeune homme. Cécilia et Matthew étaient ses parent.



James A.Caldwell Iconjamiedornan2
(*) ° EACH STORY HAVE AN END



Le 11 juin 2000, un pompon naquit. On aurait pût la qualifier de mignon si il n’était pas conforme en tous points à un bébé normal. Oh, quelques petites caractéristiques le distinguaient néanmoins de sa jumelle…Comme le sexe. S’ils firent pendant quelques années le bonheur de leurs parents, la vie allait s’occuper de ne pas leurs laisser cette même chance. Le destin continue toujours sa route, insensible au incident de parcours. Fermes les yeux, inspire un bon coup. L’avantage de la jeunesse est d’être insouciant de cette réalité qui nous entoure. Mais si l’enfant est coupé de son monde trop tôt, qu’il est forcé à rejoindre celui des adultes, le traumatisme peut être grand et les conséquences, irréparables

Un fondement incertain, l’âge n’est qu’une limite à l’intelligence. Le gamin n’avait reçu en cadeau qu’un vague souvenir de sa mère et certaines valeurs de son paternel. Un souper romantique, un baiser volé sur l’autoroute de l’éternité. Un camion-citerne qui avance à toute vitesse, sans se soucier des automobiles l’entourant. Soül. Un mauvais concours de circonstance, une destination ultime qui n’est que l’étroitesse d’une épopée. Ne pas chercher les remords là où il n’y a que désolance. Un regard enflammé, des joues qui s’empourprent. Des mains qui se frôlent, s’agrippent follement lorsque l’inévitable se présente sous son funeste jour. Une explosion épouvantable, un impact amenant loin de ce monde des amants transi par une tendresse démesurée. Flamme de l’enfer, rage qui brûlera longtemps le cœur d’un malheureux jeunot. Un ciel qui se colore de fumée, un cri qui retentit dans l’obscurité. À sa fenêtre, le gamin qui, voyant arrivé l'auto de ses parents avait bondi de joie pleurait maintenant à chaudes larmes. Une vision d’horreur : celle de deux adultes, calcinés, assemblés dans la mort. Leurs visages se fondaient l’un dans l’autre, si bien qu’on ne pouvait déterminer les parties qui y avait jadis été. Les lèvres, un bout de chair noirci mais collées contre celles de l’autres. Les yeux, amandes vides depuis longtemps, fixant non pas le néant mais les pupilles du second. Si l’amour ressemble à cette sinistre scène , à quoi bon rechercher ce sentiment ne menant qu’à la perdition? Pour celui qui n’avait à l’époque que 3 ans, cette vision fût marquante. On aurait dût lui expliquer. Que le décès n’est qu’une étape, que l’affliction qui unissaient les deux jeunes gens était si forte que le pouvoir de l'amour avait lié la chair même dans la décadence. Que si on ne pouvait les séparer, ce n’était pas la faute de ce foutu camion citerne mais de ce sentiment puissant qui les avait assemblés jusqu’à la toute fin. Mais voilà, on ne lui avait rien dit. Et James allait devoir grandir avec cette image obsessionnelle : celle d’un couple qui s’enlançent, brûlé vif. Ses parents.

Une vie qui s’entame, solitaire âme qui erre encore à la recherche de ce qui lui manque. Et cette vision, qui vient troubler quotidiennement le repos de l’enfant, voyeur indiscret d’un malheur qui ne serait annoncé officiellement que deux jours plus tard. Des travailleurs sociaux vinrent le chercher, vil personnages qui avaient perdu depuis bien longtemps leurs sensibilités . Une menotte dans sa main, celle d’une petite gamine au comble de l’incompréhension, le jeune homme avait hurlé. Par crainte d’aller rejoindre les fantômes de ses cauchemars. Sensation éprouvante, ennemie dévastatrice qui consume l’énergie du rejeton. La peur. D’un univers qui n’était pas le sien. Trois ans et déjà obligé à passer le cap des pleurs. À secourir sa sœur, oublier sa colère et les crises de gamineries, pour venir en aide à celle qui ne savait que la première nécessité. Il gardera longtemps le silence sur la scène. Avant de lui avouer. Mais nous y reviendrons…Lorsque vieillir devient d’une importance capitale pour la survie d’un être, l’esprit omet d’équilibrer la balance des sentiments. Quoi de plus dur pour un bambin en bas âge, sinon ravaler sa rage pour sourire à une fillette n’ayant pas saisi le cruauté de ce monde? Que peut-il avoir de plus terrible, sinon de briser aussi tôt les illusions d’une jeunesse qui bourgeonnera avec difficulté, s’enfermant dans une réclusion circonspecte?


« Tiens…mais n’est-ce pas Jamy-chou, le petit protecteur de la frangine? »

Un regard noir, empli d’une haine couvrant depuis des années. Des poingts qui se crispent, et le désir de faire taire cette voix agaçante.

« Tes parents sont où, Jamy? Oh, c’est vrai…ils sont mort brûlés! »

N’avez-vous jamais entendu parler de la cruauté des enfants? De leurs sarcasmes à peine camoufler, de leurs vilaineries pouvant conduire à l’exécution? Agonie de l’âme, oh qu’elle est terrible cette souffrance qui oppressait son cœur à l’écoute de cette phrase. Un souvenir qui revient, flash éblouissant d’une tempête de flammes. En face de lui, le gamin agitait un briquet, un sourire barbare sur son ardoise boutonneuse. Il avait néanmoins visé juste dans sa méchanceté, car James se recula de plusieurs pas, frappé de terreur. Le feu, sa seule faiblesse. L’épouvante emplissait sournoisement ses veines, un courant d’air glacé traversant ses poumons, tandis que les reminescences venaient à nouveau le hanter. Un claquement qui retentit, l'adrénaline qui le charge. Des coups qui sont distribués au hasard, conduisant l'autre à l'hôpital. Un autre évènement, un page seulement une page, qui construit un passé désolant.

[ Suite dans mon prochain Post]
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James A.Caldwell
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MessageSujet: Re: James A.Caldwell   James A.Caldwell Icon_minitimeMer 6 Aoû - 16:04

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(*) ° ANGEL CAN LOST THEIR WINGS

    « Je ne veux pas y aller »
    « Juliet, soit raisonnable »
    « T’es pas mon père! »

    Un brûlement dans sa gorge, une quinte de toux qui ne vient pas. Son visage qui se ferme, son regard qui se pose durement sur la fillette. Sa jumelle. Plus grande, d’une dizaine de minutes. Mais si ignorante de la cruauté des choses…Elle ne savait rien de ce mal qui le poussait à serrer les dents, la nuit. De ce cauchemar qu’il revivait à répétition depuis plus de 3 ans, maintenant. Aujourd’hui était un jour nouveau, leurs avait-on dit. Foutaise, ce n’était qu’un mensonge pour se débarasser d’eux. Les Caldwell n’étaient pas appréciés à l’orphelinat : ils dérangeaient trop les autres. Désagréable, lui? Non, réservé. Il n’aimait pas se joindre aux autres enfants de son âge. Certes, dans un sens, ils étaient tous frères dans leurs malheurs. Mais aucun d’eux ne pouvait comprendre l’animosité qu’il éprouvait, à chaque fois que ses yeux se posaient sur un bambin de 6 ans. Il aurait dût être ce garnement rieur, qui ne se souciait que de vivre avec joie. À quoi en était-il réduit? À un corps de petit garçon, dans un esprit déjà tourmenté. Devait-il admettre la vérité à sa sœur, prendre la fuite avec celle qu’il aimait davantage que ce qu’il était? Non, ce serait une insanité.Alors, à défaut d’obéir à ses pulsions dévastatrices et de céder à ses désirs impubères, le jeune homme serra le délicat corps de sa frangine contre lui. S’il n’avait pas pût empêcher ses parents de mourir, il pouvait la protéger, elle. Jusqu’à ce que la mort l’emporte, lui et ses rêves sinistres.

    ***

    « C’est vrai que Oncle Figgy ne voulait pas de nous? »

    Un tressaillement de la mâchoire, une envie folle de verser quelques larmes, comme la bambin qu’il serait supposé être. Qui donc l’avait condamné à mûrir aussi tôt?

    « Oui, c’est vrai »
    « Et Grand-mère Olivia? »
    « Juliet… »
    « Réponds-moi, James! C’est un ordre! »


    Petite princesse qui ensorcelle son univers, seule créature le tirant de son mutisme. Le jeune homme posa son regard dans les pupilles espiègles de sa jumelle, y lu quantité de mots réconfortants. De naïveté, d’espoir…de tristesse. Cette conversation était devenue une routine malsaine entre eux, un rappel à la haine envers cette famille qui les avait lâchement abandonné. Ils avaient apprit leurs refus après l’envoi d’une missive. Les réponses, négatives, étaient revenues rapidement, chargeant les jeunes d’une animosité sans borgne. Ils vivaient maintenant, depuis plus de 4 ans, chez les Caldwell. Un couple stérile qui avait nourrit de grands espoirs à leurs intentions. Mais c’était sans prendre en compte le traumatisme, camouflé, du garnement. Sage mais distant, celui-ci avait depuis bien longtemps inquêté sa famille adoptive. Un jeune homme de 10 ans ne devrait pas passer autant d’heures à l’intérieur, s’occupant davantage de sa jumelle que de sa propre personne. Il parlait rarement, se contentant d’un sourire peu convainquant à l’intention de ceux qui l’avait recueilli. Si pendant longtemps, l’espoir de la voir s’ouvrir en grandissant fût entretenu, on en vînt promptement à la conclusion que quelques choses ne tournait pas rond. Mais James s’était toujours tût, se contentant d’observer avec intérêt ceux qui l'avait receuilli.Son secret n’aurait sans doute jamais été dévoilé si ce soir-là, les flammes n’étaient pas venus lécher la porte de sa chambre. Sa jumelle venait de regagner son lit, dans la pièce adjacente, et lui luttait contre le sommeil et ses intempéries, comme à son habitude. Il avait sentit la chaleur avant de voir les ombres orangés, avait perçut le drame avant d’être assuré de son existence. Ses yeux cherchèrent à fuir la fumée, ses jambes se firent flageolantes. Dans sa tête, les images tournoyaient, comme tant de souffrance à une horreur déjà grande. Il imaginait déjà le feu dévorer ses entrailles, brûler chaque parcelle de sa chair…Comme ceux qui jadis, lui avaient donné naissance. Un sursaut, des dents qui se serrent. L’adrénaline est une puissante décharge, une transmission rapide d’influx nerveux qui fait fondre les résistances pour ne laisser qu’une furieuse envie de vivre. James, lui, se souciait peu de son être. Mais sa sœur ne devait pas mourir. Un blouson fût glissé sur son visage, alors qu’il traversait le rideau de flamme, insensible à la chaleur. Sa main se posa sur le bras humide de l’enfant, l’obligea à se lover entre ses bras avant de poser le vêtement sur sa tête. Empêcher la fumée de pénétrer ses narines, ne pas voir sa vision se brouiller… Trop tard. Lorsqu’il perdit connaissance, la porte s’effondrait.

    Il délira pendant deux jours, racontant avec maints détails les visions cauchemardesques qui le hantaient depuis sept ans. À son réveil, il fût stupéfait de trouver les Caldwell, qui le regardaient avec affection. Et sa sœur, vivante. Il aurait voulu la serrer contre lui, mais une douleur atroce l’obligea à rester cloué sur son lit. St-Trinity. L’incendie avait été provoqué par un chaudron ayant pris feu , à l’insu de la femme. Lorsque l’époux avait prit connaissance de l’erreur de sa conjointe, il s’était empressé d’asperger généreusement la maison, à grand renfort des pompierds. Quant à lui, il s’en tirerait. Avec une cicatrice dans le bas du dos, vestige d’une brûlure. Et un secret qui n’était maintenant plus protégé. Il détestait ces regards qui le couvaient maintenant comme un être faible. Ce n’était pas le cas. Il avait survécu aux épreuves du sorts, avait prouvé qu’il méritait sa place dans ce monde. Et désormais, il ne laisserait personne se tailler à travers sa route.




(*) ° I WILL NEVER BE PERFECT


    « Tu es blême, quelque chose ne va pas? »
    « J’ai dû attraper froid »
    « Arrête de me mentir! Tu as encore fais ce cauchemar, pas vrai? »
    « Arrête Juliet… »
    « Ne me prends pas pour une idiote, je sais très bien ce que tu essayes de me cacher! »


    Qu’il le maudissait, ce jour où perdu dans l’inconscience et la folie, il avait raconté ses rêves. Car si James était très protecteur envers sa jumelle, c’était réciproque. Le lien qui les unissait était fort, malgré la divergence de leurs personnalités. De toute façon,il était lui, point barre. Ni bien, ni mal. Simplement ce qu’il était, James Caldwell. Dernière année. Le temps avait continué à s’écouler, sans qu’il ne puisse voir une réelle différence avec cette école et l’époque d’antan. À cause du métier de son père, ils avaient déménagés et hop...nouveau lycée.Oh, il avait bien quelques copains. Mais sa méfiance était la même et le percer à jour était une chose extrêmement difficile. Ce qu’il craignait avec férocité? Ce sentiment qui avait mené à leurs perditions ses parents. Une promesse, fait à lui-même lors de sa première année. Ne jamais tomber amoureux. Car c’était une foutaise. Ces corps enlançés qu’il revoyait sans cesse n’était pas le reflet d’un doux sentiment mais d’une déchéance . À quoi bon s’imposer tant de souffrances? N’empêche, le cœur est indifférent aux supplications de la logique. Car depuis quelques semaines, à son grand désarroi, son corps n’était plus indifférent aux regards des demoiselles. Malheureusement. Il attendit le départ sa frangine pour sortir son journal, le posant sur son lit. Il avait grandit, le Caldwell. Son visage s’avait émançié, se faisant plus brutal , tandis qu’une barbe mal-rasé poussait sur sa peau. Ses yeux? Un mélange guère rassurant de l’orage qui se profilait à l’horizon. Et une tignasse brune, courte, allant de pair avec une musculature de rêve. Primordial, pour protéger la soeurette. Il s’installa confortablement, glissant un oreiller derrière son fessier avant d’entamer sa besogne.

    Début d’année – J’ai oublié la date

    Rien de nouveau. Juliet fait toujours autant de conneries. À croire que nous ne sommes pas du même sang...J'ai également obtenu l'autorisation de garder mon premier nom, celui de mes parents. D'toute façon, permission ou pas, je l'aurais regardé. J'men fous pas mal des règles et de l'autorité ... Le lycée ne manque pas de jolies filles. Mais je les évite. Avant que des sentiments sordides ne prennent le relais sur un intérêt physique. Jamais, au grand jamais, ne je m’embarquerai dans une histoire d’amour. Faire la-même gaffe que mes parents? À d’autres!

    Un bruit, l’obligeant à suspendre son crayon dans les airs. Un facteur qui cognai, un colis dans la main. James soupira, s’y dirigea sans conviction. À quoi bon ouvrir à un stupide courier-man?L'homme laissa tomber la paquet sur la main de James, prenant la direction de la sortie.. Celui-ci bascula légèrement vers l’avant, sous le poids écrasant du ballot. La curiosité l’emporta finalement et ce fût avec avidité qu’il déchira le papier. Le contenu? Des bouquins, des tonnes de bouquins vierges. James souria, laissant à ses pieds la lettre qui y était attaché. Il connaissait déjà l’expéditeur. Et comme un baume sur son cœur, un souvenir, agréable, vînt s’imposer à son esprit. Sa dernière conversation avec son père adoptif, avant qu’il ne monte dans le train…

    Tu as grandi, James »
    « Je sais »
    « N’oubli jamais qui tu es, ni d’où tu viens »
    « Arrête, on dirait un mauvais feuilleton des Feux de l’amour »
    « Je suis sérieux »
    « Tu me connais, pourquoi t’inquiéter? »
    « Tu es mature, tu as des ambitions. Mais ne laisse pas le passé empiéter sur ta vie »
    « Et j’suis supposé faire comment, hein? »
    « Écris. Écris toi-même le récit de ton existence. Ne laisse pas les autres le faire à ta place, tu es libre de ton destin »
    « Je… »
    « Ton train t’attends »


    Il allait le faire. Écrire l’histoire de sa vie. Mais l’amour ne pourrait pas en faire partie. C’était impossible.



    Voilà, j'ai finis.
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October Scott

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MessageSujet: Re: James A.Caldwell   James A.Caldwell Icon_minitimeMer 6 Aoû - 19:57

Bienv'nue =)


Et bien je disais que je n'avais jamais vue une présentation aussi longue a Dean mais je retire ce que j'ai dis la tienne es woaou ! Il faudrais que j'essay un jour de faire plus de lignes dans mes postes! En tout cas

Fiche Validée

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MessageSujet: Re: James A.Caldwell   James A.Caldwell Icon_minitime

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