Gossip Students
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Entrée dans un pensionnat américain ou ragots et comérage sont monnaire courante...
 
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 J'ai pas vu de panneaux interdits. [Libre }

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Olivia Lowell
Like an Angel <3... Without Wings.
Olivia Lowell


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Secret: Elle a sortie un disque qui aurait fait un flop monumental.
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MessageSujet: J'ai pas vu de panneaux interdits. [Libre }   J'ai pas vu de panneaux interdits. [Libre } Icon_minitimeMer 6 Aoû - 22:48


    Découvrez Jimi Hendrix!




    Tourne et retourne. Oui, le sommeil ne venait pas chercher Olivia. Elle restait dans son lit, la musique sur les oreilles. Peut être était ce le problème. Peut-être pas. Elle soupira et se redressa. Elle était fatiguée de rester là à rien faire, il lui fallait bouger. Elle attendit cependant quelques minutes assise sur son lit. La lumière extérieure du parc la séduisait. Des ombres, des vies derrière toutes ses vitres. Etait elle la seule à demeurer imperturbablement réveillée? Nouveau soupir. Et Jimi Hendrix se faisait une place dans son esprit. Envie de chanter. Elle se mordit la lèvre. Comment dormir avec cette invitation à la débauche? Elle eut un léger sourire et regarda l'ombre d'October dans le noir. Elle semblait endormie et elle aurait voulu être à sa place. Elle se redressa finalement complètement et ses pieds nus touchèrent le sol. Comme une caresse, un voile. Elle remit de l'ordre dans ses cheveux bouclés légèrement aplatis par l'oreiller moelleux. Elle partit en direction de la salle de bains et se mit de l'eau sur le visage.

    Elle tentait de ne pas faire trop de bruits. Légère comme une plume. Elle se faufila près de son lit et se demanda où elle comptait aller comme ça. Se recoucher c'était se pendre là. Elle décida donc de sortir, pour aller où? La question fondamentale reposait sur deux mots. Voir même qu'un. Elle ferma doucement les paupières après avoir regardé les arbres bouger légèrement sous l'emprise du vent. Un souffle léger dans ses cheveux. Elle attrapa rapidement un léger gilet en cachemire et sortit doucement de la chambre. Elle était pied nus, adorant la sensation du sol. Un débardeur simple et un pantalon. Elle n'était pas provocante et même, elle n'était pas d'humeur à mettre un jean. Une prison. Elle partit donc doucement et eut soudain l'envie du siècle. La chanson s'enchaîna et le rythme devenant encore plus prononcé elle prit doucement la direction du toit.

    Des lumières en contrebas, un vent frais et revigorant. Elle se sentait particulièrement bien. Elle n'avait pas vu de panneaux d'interdiction. Elle n'avait du moins pas eu envie de les voir et elle s'avança franchement vers le bord du toit. C'était sans aucun doute le plus haut de la résidence. Elle garda son Ipod sur les oreilles. Elle était sans doute la seule folle à être venue ici, de toute façon alors à quoi bon? Elle eut un sourire de satisfaction, comme si elle se sentait capable de rester ici toute sa vie. Elle porta son regard au loin avec l'envie de s'en aller. Pour aller où? Décidément, cette question était la seule qu'elle pouvait se poser. Elle remua doucement sa tête et, ne craignant la visite de personne à trois heures du matin en haut du toit de Waverlton elle chanta doucement Everything de BuckBerry. Un rêve.
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James A.Caldwell
Love is just a lie for kiddiing children
James A.Caldwell


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Secret: A failli tuer un homme, qui est maintenant paralysé.
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MessageSujet: Re: J'ai pas vu de panneaux interdits. [Libre }   J'ai pas vu de panneaux interdits. [Libre } Icon_minitimeMer 6 Aoû - 23:46

"Tu reste avec moi?
Je ne peux pas"


    Quand, alors? Quant allait-il sortir de cette torpeur dans laquelle il s’était lui-même plongé? Un état second? Non, une malédiction pour l’être imperturbable qu’il était, dragueur insensible du lycée, malheur de ces hommes et plaisir de ces femmes. Le vice, une nature seconde qui camouflait ses gestes de douceur à l’égard de celles qui comblaient son cœur, ne serai-ce que pour une nuit. Demoiselles sans visage qui trompaient son âme, l’amenant dans les voluptés d’un rêve tentateur à la sortie irrémédiablement cruelle. L’éveil était douloureux, tant pour ces malheureuses victimes à la peau de lait que pour le persécuteur, inconscient du mal qu’il causait à ces filles ayant fait le bêtise de duper avec lui l’ennui par un acte charnel, union qui ne mène à rien sinon le désespoir de ce qui n’aurait jamais dût être. Une parmi tant d’autres, poupée de porcelaine qui ne se casse que rarement. Efface tes larmes de cristaux ma jolie, demain sera une autre nuit et qui sait…Le désir pourrait me prendre à nouveau. Bille d’argent, lune inachevée. Prunelle dorée, étincelle de l’obscurité. Les couleurs se confondent, les traits physiques fondent les-uns dans les autres. Le bonheur s’envole avec l’arrivé de cette luminescence dans le ciel, le charme se rompt, si conte de princesse il y a eut. Ferme les yeux, inspire une dernière fois. Quand tu les rouvriras, je ne serai plus là.

    Un pas, un simple pas. Pourtant porteur d’un abandon qui n’est que le renouvellement de cette routine déjà établie. Les rideaux s’empêtrent, portés par un courant qui transperce l’épaisseur des ténèbres. Nouveau-nés de la lune, minuscules diamants qui décorent ce vaste plafond ébène. Un jeune homme aux follicules pileux en développement soupira , déposant un chaste baiser sur le front de la malheureuse qui dormait maintenant paisiblement, la main tendu dans le vide. Oublie-moi. Je ne suis qu’une ombre passagère, aussi transparente et nomade que ce vent sifflant sa colère. Une nouvelle enjambée. Un Caldwell n’appartient à personne. Ce n’est qu’un mirage que de croire possible de l’apprivoiser. On ne dompte pas les animaux sauvages. Intrépide, volage, imprévisible. Les volatiles sont libres d’étendre leurs ailes écarlates, pour voler vers un monde nouveau. Lui , il faisait usage de son charme dévastateur pour voltiger vers un univers de plénitude. Et lorsque la mélancolie emplissait à nouveau son esprit, il déployait son sourire pour aller ailleurs. Non, il n’aimait pas la présence des femmes à ses côtés, le jour. Car la vision de ces créatures risquait d’éveiller en lui des sentiments sordides. Mais la noirceur camouflait les douces pupilles, ne laissant qu’un vague souvenir dans sa mémoire et la satisfaction des hormones masculines.

    N’utilise pas ses mots qui me sont vagues. Ne m’observe pas, mon regard te brûlera . Pourquoi les femmes s’attachent-elles si souvent, sans égard pour celui qui ne respecte que lui-même? Cherchent-elles la souffrance, celles qui tentent de le capturer dans leurs bras, à faire de lui un vulgaire canin fidèle à sa maîtresse? La liberté coulait dans ses veines, ses artères regorgeaient de ce sang pur qui le poussait à chercher la tendresse ailleurs que dans sa propre existence. La chair n’est qu’un tissu corruptible, qui n’entend raison ni d’Ève, ni d’Adam. L’âme n’a que faire des plaisirs terrestres, se délectant de la durabilité. James corrompait cette essence qui l’animait, cherchant le bonheur là où il ne trouvait que déception. L’amour? Une foutaise inventée par ceux qui ne connaissent que l’extase. Une illusion qui entraîne toutes ces demoiselles dans son grabat, attirées par l’idée d’écrouer le jeune homme dans ce piège de possession. Entrave à son entendement, le garçon ne vit pas de chaînes mais de conjonctures.

    Les sons parvenaient à ses oreilles, mais il n’écoutait pas. Son regard était attiré vers le feu rougeoyant dans le parc -allumé sans doute par quelques gamins des alentours, léchant les bûches avec avidité en cette période estivale de l’année. Destructeur, puissant, chaleureux. Il était lui-même ce brasier ardent qui se consumait par l'action humaine. On ne contrôle pas les étincelles orangées. Ni James. Il soupira avant de tourner les talons, se dirigeant vers la sortie. Un pantalon avait été enfilé à la hâte, une chemise ouverte laissait apercevoir son torse basané . Des cheveux en pétards, un regard étincelant qui simule la folie. Le jeune homme n’avait pas besoin de camouflage, il connaissait d’or et déjà le chemin vers la pureté de la nuit. L’esprit guide les muscles, le conduits vers l’endroit auquel il aspire. Oxygène. Le besoin de respirer est oppressant alors que ses poumons semblaient sur le point d’éclater. Dans le ciel, les luminescences brillaient déjà.Quelle heure était-il ? Il n’aurait sûr le dire avec précision mais pour l’instant, il était impensable de retourner dans sa chambre. Il se laissa donc guider par ses pas, retraçant un chemin qui ne lui était pas inconnu. Lorsqu'enfin, il se retrouva sur le toit, ses yeux parcoururent le ciel avec un enthousiasme nouveau. Avant de voir , à proximité, une jeune fille qui chantonnait. En temps normal, James serait partie, laissant la demoiselle à son intimité. Mais la nuit, l'homme n'est pas le même. Sa crainte de tomber sous le charme d'une quelquoncte créature fond avec l'absence du soleil. S'approchant tranquillement, il déclara enfin:


    "J'espère que vous ne comptez pas sauter, Miss..."
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Olivia Lowell
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Olivia Lowell


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MessageSujet: Re: J'ai pas vu de panneaux interdits. [Libre }   J'ai pas vu de panneaux interdits. [Libre } Icon_minitimeVen 8 Aoû - 1:11

    Seul demeurait les souvenirs non? Le petit plus de l'Homme. Ce qui le différencie tant des autres êtres vivants c'est sa capacité à se remémorer. Il est le seul qui puisse citer avec précision, ou non, des évènements passés. Le seul qui puisse souffrir de ce passé, le seul qui puisse si replonger. Mais toujours pour se souvenir des pires choses, celles qui marquent souvent le plus. Les meilleures attentions ne restent pas rarement en mémoire parce qu'elles marquent moins que les tragédies. Les malheurs nous construisent, les moments de joie nous rendent guimauves. Alors pourquoi, sur ce toit humide de légèreté et de mélancolie Olivia retraçait le cours de sa vie avec une méthodologie digne des plus grands spéléologues? Elle n'avait pas eu à subir le meurtre de ses parents ou la mort d'une petite sœur par une maladie incurable. Non, rien qui mérite qu'on s'abatte sur ses malheurs ou qu'on lui porte une quelconque compassion. Elle ne vivait pas sa vie. Elle la subissait. S'adapter à chaque tournants qu'elle prenait plus comme une contrainte. Elle n'avait jamais pris de risques, elle restait toujours dans cette droiture, elle ne faisait jamais de bavure et si personne ne pouvait la remarquer elle en aurait été d'autant plus soulagée.

    Elle respira et s'assit en tailleur. Elle était encore suffisamment en hauteur pour voir des petits voyous se faufiler entre les grands chênes pour rejoindre leur chambre. Bien éméchés. Alcool, piste de danse et vieux tubes revisités pour une soirée haute en émotion. Son regard se posa sur le couple adossait à un arbre, prêt d'un feu sur le point de s'éteindre et qui semblait rendre son dernier soupir, quelques flammes se ravivaient soudainement, comme si elles s'accrochaient à la vie. Mais les amants retinrent son attention. Quoi de plus beau qu'une passion entre un homme et une femme? Enfin, une passion dont aucun des deux ne se souviendraient le lendemain. A quoi tout cela servait il? Se protégeaient ils? Est ce qu'ils faisaient des paris? Ou bien alors tentaient ils d'avoir le plus de conquête possible pour se sentir encore plus aimés? Elle ne savait pas quoi répondre à ces questions. Elle n'était pas ce genre de filles, elle était persuadée que l'on gardait une trace de chaque aventures d'un soir. Un regard, une caresse, un baiser, le parfum... Quelque chose demeurait forcément. Et quoi de plus monotone? En même temps, la vie de couple ne paraissait pas toujours séduisante. Les jours devaient souvent être les même et comment être persuadé d'avoir trouvé le bon? Non, elle n'était pas pour le mariage. Elle était dérangée par l'idée de n'appartenir qu'un homme et la bague. Une laisse. Elle n'avait jamais assisté à un mariage, peut-être que le divorce en cours de ses parents motivait son opinion. Peut-être n'était elle forgée que sur cet échec d'ailleurs. Une maitresse. Des années de mensonge. Déceptions, larmes. Mouchoirs et règlement de comptes. Et, enfin, une bague qui reste sur la table basse du salon.

    Elle cessa de chanter. La dernière note se mourut dans le silence du vent et la brise l'emporta loin d'elle. Longtemps elle fixa plus loin que ses curieuses lumières étincelantes. Elle ferma les paupières et entendit soudain quelqu'un lui parler. Ses yeux se transformèrent en balles de ping pong et son premier réflexe fut de se relever rapidement. Elle se retourna et aperçut alors un jeune, chemise soulevée par le vent, cheveux en pagaille, l'œil brillant de malice et avec un autre sentiment qu'elle n'arrive pas à décrire par le simple reflet de la pleine lune. Ballon blanc gonflé à bloc. Elle lui adressa un léger sourire gêné. Elle avait d'abord cru qu'il s'agissait d'un surveillant et son imagination lui avait fait peur mais non. Elle se retrouvait en face d'un beau d'un jeune homme, sur un toit en plein milieu de la nuit. Etrange rencontre. Sa timidité l'empêcha d'abord de murmurer un seul mot. Derrière un écran d'ordinateur, derrière un stylo, derrière un livre, derrière un micro elle ne craignait rien mais là, elle se sentait à découvert. L'avait il entendu chanter? Elle pria le ciel pour que ce ne soit pas le cas. Joues rouges, mains moites. Mon ennemie s'appelle timidité. Elle baissa la tête et ses cheveux blonds lui chatouillèrent le nez, comme pour l'obliger à relever le visage. Elle ne comptait pas sauter, non. Pas aujourd'hui.

    Son regard se reposa sur le jeune homme qu'elle regarda quelques secondes, dans l'ombre de la nuit ses yeux purent à leur guise se poser sur son torse sans paraitre pour le moins vicieuse. Non elle se servait juste de son sens à sa juste valeur. Et qui, à sa place n'aurait pas fait de même? Elle remit une mèche de ses cheveux de paille derrière son oreille et se tenta enfin à oser lui répondre. Le pauvre, les vingt secondes de silence morne avait du lui sembler une insulte. Elle n'était pas les filles qui devaient fréquenter. Elle l'imaginait pleinement populaire, jouissant d'une personnalité extravertie qui lui permettait de se lier d'amitié avec n'importe qui. Elle n'était pas ainsi. Elle aurait tant souhaiter avoir le cran des Glamourous, se hisser à leur savoir faire. Aborder les gens, n'avoir peur de rien, ne pas être réservée, ne pas bafouiller, ne pas s'incliner devant n'importe qui, ne pas être invisible. Elle eut un sourire gêné, pour elle même et quand elle pensait qu'October se donnait du mal pour lui donner sa classe. C'était perdu d'avance, dans le noir profond et ténébreux elle comprit enfin qu'elle n'arrivait pas à être cette fille là. Pleine de désinvolture. Elle était condamnée à rester avec ses joues rosées de gêne comme des roses qui s'ouvrent et sa simplicité de vivre. Les marques, les artifices, ce n'étaient pas elle. Tant pis si Ian ne la remarquait pas. S'il ne voyait pas la vraie Oly, sa vie ne serait qu'un mensonge et ça voudrait dire qu'il ne la mérite pas. Elle savait pourtant que les arguments de sa colocataire aurait raison d'elle; que quand le jour se lèverait l'envie de plaire serait de nouveau plus forte.


    "_ Non, j'vous rassure. J'ai juste une petite crise d'insomnie."
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